Le butin de l’été

Voilà que se terminent des vacances riches en figues. J’en ai ramené quelques souvenirs :
– une serviette brodée figues
– le figoun, dont j’ai déjà parlé
– deux sortes différentes de biscuits à la figue, et un paquet des fameux et délicieux « croquants »
– une sorte de confiture, sortie des chaudrons de Lucien Georgelin
– une drôle de tarte aux figues sèches et à la lavande (ça sent fort la lavande)
– et bien sûr, le fruit de la cueillette, un peu plus de deux kilos de belles figues blanches, cueillies à Clansayes dans la Drôme au petit matin, arrivées sans encombres à Paris vers 18h, et à l’heure où je vous parle, déjà en grande partie transformées en ma confiture préférée.

Autres épisodes figuesques dont je n’ai pas gardé de preuves photographiques :
– le pain aux figues, on en a acheté à la Ronde des Pains il était très bon et j’en ai aussi eu du fait maison
– les raviolis frais jambons figues, chez le traiteur italien du marché.

Enfin dans les visites à figuiers, noter la Garde Adhémar, l’un des plus beaux villages de France, où il y avait de nombreux figuiers notamment dans le jardin botanique.

Barcelone

A Barcelone j’ai eu la chance d’arpenter longuement les jolis jardins de l’Université qui a abrité les participants d’ELAG et de visiter les voûtes de la Bibliothèque Catalane.

Universitat de Barcelona
Biblioteca de Calalunya

Pour le reste, il me fallait choisir parmi les nombreuses choses qu’on peut faire et voir à Barcelone et j’ai opté pour des activités typiques à savoir…

Marcher dans les rues : en effet, il n’est pas d’activité plus typiquement espagnole que d’arpenter le pavé sans but précis, de préférence dans la plage horaire 18-23h. On peut éventuellement ponctuer sa promenade d’activités optionnelles telles que l’achat de sandales en cuir ou de robes vertes fluos à fleurs oranges, la consommation de gauffres hypercaloriques dont l’empilement stratigraphique de chocolat, bananes, cacahuètes et crème chantilly ferait pâlir un archéologue, ou le multilinguisme trans-européen (par exemple, vous pouvez parler anglais avec des catalans ou espagnol avec des italiens).

Visiter le parc Güell : cela ressemble assez à un croisement génétique suspect entre Montmartre et les buttes Chaumont, doublé d’une mutation à la Disneyland.

Parc Güell
Parc Güell

Bref il y a beaucoup d’escaliers, de touristes, de pigeons et de maisons qui ont de drôles de formes et couleurs. Mais au moins, pourrait-on espérer, y a-t-il des figuiers à Barcelone ? Eh bien, pas dans le parc mais j’en ai tout de même trouvé un.

Figuier à Barcelone

Il se cachait dans une petite rue sans prétention, entre un coiffeur et un marchand de chaussures. Un seul figuier, c’est décevant pour une ville méditerranéenne non ?

Petite pause

Depuis 15 jours, il m’est arrivé plein de choses : j’ai eu 30 ans, j’ai eu des cadeaux à la figue,

trucs a la figue

je suis allée en vacances, bref je n’ai pas eu le temps, ou le coeur, de bloguer. Nous voici en mars, mois du printemps, du troisième anniversaire du blog, du bibliocamp, du salon du livre et de bien d’autres choses encore. Une activité ralentie est probable sur Figoblog. Pour me faire pardonner, je vous suggère de découvrir quelques autres blogs qui vous donneront largement de quoi vous occuper.

Mainblanche ("regarder les images") est un blog qui décortique les images et ce qui tourne autour (comme Flickr). On y trouve des anlyses intéressantes par exemple sur Minority report et ses interfaces innovantes. Update en fait il vient de changer de nom et d’adresse : iconique.

Je suis très fan des Chroniques du Luxembourg, déjà parce que j’y vais souvent en ce moment, mais aussi pour son ton incisif pour décrire cet étonnant pays, et d’autres choses. Comme le beurre et la politique, les anciennes technologies ou encore la presse pipole.

Enfin dans un genre un peu plus sérieux, et plus anglo-saxon, sur le blog archivematica on a pu lire pas mal de réflexions intéressantes ces derniers temps sur la définition des archives et de l’information et même l’information numérique. Tout ceci dans le cadre de son "PhD".

Voilà maintenant je vous laisse à vos lectures, et à bientôt peut-être dans la vraie vie.

Ithaca

Hier a été une journée particulièrement longue – oui, quand on voyage dans ce sens de la planète, ça rallonge vachement – et aujourd’hui c’était ma journée de relâche. J’en ai donc profité pour visiter une partie d’Ithaca.

Ithaca, on s’en rend compte dès qu’on arrive dans son petit aéroport familial, est une toute petite ville avec un très gros campus, celui de Cornell. Le tout se situe au bord d’un immense lac, Cayuga Lake, et il y a de belles chutes d’eau et des grands parcs un peu partout dans la région. C’est la région des "lacs des doigts", il suffit de regarder la carte pour comprendre pourquoi ils portent ce nom. C’est la première fois que je vais vraiment aux Etats-Unis et ça ressemble à ce que j’imaginais, en tout cas à une certaine vision qu’on nous en donne en particulier à la télé et dans certains films.

Ithaca falls

Le campus de Cornell est magnifique. N’ayant jamais vu d’autres campus américains, je ne peux pas comparer, mais par rapport à tous les endroits glauques que j’ai pu voir appeler « campus » dans ma vie, il n’y a même pas de comparaison. Il s’étale grassement sur une hauteur de la ville, avec des grandes pelouses et des immenses bâtiments d’un peu tous les styles (mais il y en a quand même beaucoup dans le style médiévalisant-flamboyant, je ne sais pas comment on dit) qui alternent avec des petits pavillons coquets. Il y a plein d’écureuils partout, il paraît que c’est un peu l’équivalent de nos pigeons donc eux doivent trouver cela dégueulasse, mais pour ma part, en bonne européenne, je les ai trouvés plutôt mignons. Le campus est traversé au Nord par un espèce de grand ravin au fond duquel coule une rivière qui tombe en cascade vers la ville. On peu aller au pied de la cascade, c’est très joli.

Campus de Cornell

La ville quand à elle, c’est un petit centre qui ressemble à n’importe quel petit centre ville de province de chez nous (sauf que ici tout est ouvert le dimanche). Quand on vient du campus on emprunte des rues très calmes et toutes droites avec des pavillons en bois clair, tous différents mais tous un peu pareils, et ils ont des écureuils qui courent dans le jardin, des citrouilles sous l’auvent et parfois un drapeau américain accroché contre la porte d’entrée. Toutes ces maisons silencieuses, avec le soleil et le chant des grillons (ou je ne sais quels insectes suspects du Nouveau Monde), ça avait un côté à la fois calme et inquiétant – mais j’ai peut-être trop regardé Virgin suicides. Je ne saurais pas vous dire si je suis tombée par chance sur la rue la plus typique du coin, où si tout est comme cela, mais c’était une expérience.

J’ai arrêté là mes explorations, parce qu’il fallait aussi que je récupère du décalage horaire. Mais si un jour je devais revenir par ici, j’essayerais de bénéficier d’une voiture pour aller un peu plus loin, par exemple aux chutes de Taughannock.

Malheureusement je ne peux pas vous mettre de photos pour l’instant, ayant oublié un de mes éléments essentiels de la panoplie du parfait geek en voyage, mais je les rajouterai en rentrant.

Retour

Me voici de retour !

Comme je n’ai pas l’intention de raconter ici mes vacances en Grèce, je vous recommande si jamais cela vous intéresse d’aller lire nos réflexions intelligentes sur les petites cases.

Ensuite vous pourrez subir l’inévitable diaporama des vacances, qui commence ici :

Arrivée à l'Acropole

et se trouve également . Enfin quand même cela pourrait être notable de remarquer que j’ai bel et bien cueilli des figues.

Puis retour à la normale ;-)

PS : ah oui et j’oubliais, j’ai créé un groupe sur les figues dans Flickr, n’hésitez pas à contribuer, j’accepterai un peu tout : figues, figuiers, choses à la figue, photos de plats et recettes…

Un peu de pub

Nous aimons par dessus tout, Got et moi, faire la route dans des coins de France inconnus et nous arrêter dans des petits villages pour y découvrir des beautés le plus souvent méconnues (sauf exceptions).

Pour repérer ces villages, nous avons pris l’habitude de nous fier à un label, celui des plus beaux villages de France. Nous n’avons jamais, ou presque, été déçus par ce label même si tous ces villages sont très différents y compris d’un point de vue émotionnel.

Alors, se fiant à son expertise d’utilisateur désormais avancé de FlickR, Got a créé un groupe pour rassembler les photos prises dans les villages qui portent ce label.

Vous qui avez visité Castelnou, Vézelay, Conques, St Guilhem le désert, ou bien Gerberoy, Roussillon, St Véran, Flavigny ou Riquewihr, ou encore un des 148 villages qui portent ce label, si vous avez un compte Flickr et des photos de ces coins, rejoignez notre groupe ! Soyez nombreux ! Mettez plein de jolies photos ! N’oubliez pas de taguer avec le nom du village !

Fin de l’intermède publicitaire.

PS: la photo ci-dessus a été prise à Fourcès dans le Gers, bien avant que me vienne l’idée d’avoir un compte Flickr ;-)

Toujours sur pause

Je n’ai pas grand chose à dire sur Madrid, une ville que je connais par coeur. Elle change à une vitesse folle mais reste toujours la même, avec son ambiance inimitable, les gens qui marchent dans les rues juste pour le plaisir d’y marcher, sous un soleil frais en cette saison.

Madrid est le seul endroit où mon esprit se vide à ce point de toute contrariété et angoisse, où tout semble possible et même lumineux. C’est encore plus que des vacances. Je savoure le plaisir de trébucher sur les mots, de chercher mon chemin dans le guide en pleine rue, de faire mine de découvrir ce qu’on met dans mon assiette, comme si je n’étais pas familière de cette ville au point de pouvoir la sentir battre en moi même de loin.

Pour ne pas se contenter de l’intense douceur du monde connu, nous avons poussé jusqu’à Ségovie. Il suffit de s’éloigner d’une heure de Madrid, par n’importe quel moyen de transport et dans n’importe quelle direction, pour être dans un autre monde. Le désert castillan, les forteresses médiévales, perchées sur leurs à-pic, les cigognes installées sur les clochers des églises, le froid des montagnes, la bizarrerie et la démesure des palais de toutes les époques.

On rejoint Madrid comme on rentre chez soi, le claquement des pas sur les pavés de la Plaza Mayor, le soleil qui caresse une dernière fois les toits, puis la nuit qui tombe sur une cité toujours en éveil, vibrante, vivante.

Légendes des photos prises à Ségovie :

  • la cathédrale gothique baroque
  • l’aqueduc romain
  • une des innombrables églises romanes de Ségovie.

Image associée au billet

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