Figues officielles

Il semblerait, ainsi que me le signale un aimable lecteur, que ce soit aujourd’hui le jour de la figue. Je remercie donc la bibliothèque des sciences de l’antiquité de Lille 3 pour ce délicieux billet.

Ceux qui sont libres ce week-end peuvent aller célébrer cet important événement à Vézenobres dans les Cévennes. Je remercie mon collègue de la médiathèque d’Alès pour l’invitation, malheureusement ce ne sera pas pour moi cette année…

Enfin, sachez que si vous cherchez une source de référence sur la figue, vous trouverez un article de près de 15 pages dans le Journal officiel du 2 février dernier. Il s’agit du décret portant sur l’appellation « figue de Solliès » AOC. Vous y trouverez une description très extensive du produit, comment il est élaboré, et toute l’histoire de la culture de la figue dans la région.
Merci ici encore à un de mes chers lecteurs (je ne sais pas ce que je ferais sans vous, les amis).

Les figues de Solliès sont actuellement en vente chez votre primeur préféré, et elles sont excellentes cette année. Lâchez-vous !

Message de service

En raison de problèmes de spam, désormais les commentaires sur Figoblog sont modérés a priori.

Bon, vu la foule de gens qui se pressent pour commenter, je sens que ça ne va pas vous gêner énormément.
Surtout vu la foule de billets que j’écris en ce moment.

Mais au cas où vous mettriez un « vrai » commentaire, ne vous inquiétez pas de devoir attendre un ou deux jours avant de le voir apparaître.

Histoire de ne pas avoir fait le billet rien que pour ça, je vous offre en prime une photo d’un bouquin que j’ai récemment emprunté à la bibliothèque :

Un livre qui vous apprend que manger une figue n’est jamais un acte totalement anodin.

IFLA (3) – Impressions du congrès

Hier c’était la fin du congrès de l’IFLA. J’étais encore à Milan pour travailler aujourd’hui, mais il traînait dans l’air une sensation de fin d’aventure, que je ressens souvent au moment de rentrer après ce genre d’événement.
Sans céder à la nostalgie du moment, je vous propose un petit parcours en image de ce 75e congrès de l’IFLA à Milan…

Si on parle de congrès, c’est parce qu’il s’y passe bien autre choses que les conférences formelles, dont vous retrouverez tous les textes dans le programme, pour une bonne part traduits en français.

Il y a aussi des événements moins formels, comme la session du groupe d’intérêt spécialisé (SIG) sur les bibliothèques et le Web 2.0 : une session qui a attiré tellement de monde, et dans une petite salle, que pas mal de gens (dont votre serviteuse) étaient assis par terre…

Le congrès de l’IFLA, c’est aussi un salon avec des stands, et une session de « posters ». D’une façon générale, on passe beaucoup de temps à faire la queue, surtout pour essayer d’avoir à manger.

Pendant le congrès, les différentes sections se réunissent plusieurs fois : deux comités permanents pour travailler, plus d’éventuels sous-groupes de travail sur des sujets particulier. Sans compter les occasions moins formelles bien sûr ;-)

Enfin, le congrès est l’occasion de proposer un certain nombre d' »événements sociaux » qui permettent de découvrir la vie et la culture de la ville qui nous accueille, parfois en grande pompe. Nous avons même eu droit à un concert réservé à la Scala !

Avec tout ça, il faut se garder un peu de temps pour souffler, visiter, se promener et faire du shopping. Devinez ce que j’ai acheté…

Bref, merci à Milan pour ce bel accueil !!!

Un goût d’été

Ce midi, dernier verre de Pastis bleu sur la terrasse, dans le vent de la mer.

Je mets mes dernières figues du Var en pots (de confiture) avant de repartir pour Paris.
Y aura-t-il des figues à Milan ???

Postez des figues !!!

Si vous n’avez pas assez d’imagination pour savoir quoi offrir à vos amis pendant ces vacances, rassurez-vous : les bureaux de poste du Var s’en sont chargé. Ils ont inventé un concept, le « coliVar », qui vous permet d’envoyer en 48h un colis contenant des produits du pays, sucrés ou salés. Selon la formule choisie, votre colis comportera notamment :
– de la confiture de figues de Solliès,
– de la pâte de fruits à la figue,
– des figues confites de Solliès,
– de la moutarde à la figue,
– du confit de figues.
Evidemment, il ne leur est pas venu à l’idée de proposer un « coliFigue » dans lequel on trouverait tous ces produits et que ceux-là… Je devrais leur suggérer l’idée. Bien sûr, tout ça ne vous concerne que si vous passez vos vacances dans le Var.

Sinon, dans les nouveaux produits à la figue à ne pas rater cet été, j’ai relevé :
– la moutarde à la figue justement, assez bizarre mais ça se marie bien avec les grillades et leur donne un petit goût sucré
– le chocolat Côte d’Or figues et amandes : si vous en trouvez, il est assez bon, un peu trop sucré à mon goût et on ne sent pas vachement la figue, mais quand même, du chocolat à la figue, ça ne se rate pas
– les galettes Saint-Michel à la figue et à l’huile d’olives : elles sont excellentes vraiment, surtout si vous aimez les gâteaux pas trop sucrés.

Un parfum de Provence

En ce moment, il semblerait que la motivation ne soit pas vraiment au rendez-vous pour la veille. Ainsi, me promenant ce dimanche dans le marais du côté de l’Espace des Blancs-Manteaux, au lieu de parcourir le Salon de la revue, je me suis laissée aller à des errances culinaires dans le quartier.

D’abord, rue Vieille du Temple , il y a une chocolaterie extraordinaire avec une fontaine de chocolat fondu. On peut en acheter à emporter, avec des fruits à tremper dedans : une expérience gustative à ne pas manquer si vous voulez mon avis.

Ensuite je suis allée chez Oliviers&Co juste un peu plus haut dans la rue pour voir s’ils avaient des trucs à la figue – ça ne tombait pas sous le sens, mais en fait oui. En plus on peut presque tout goûter.

Ils ont de la confiture de figues que je n’ai pas goûtée (j’ai arrêté la confiture ces derniers temps), une espèce de vinaigre balsamique à la figue : très sirupeux, sucré, et fort en figue (presque trop, du coup je ne l’ai pas acheté), et un vinaigre « simple » à la figue que j’ai acheté mais pas encore goûté.
Ils vendent même un coffret spécial figues avec tout ça dedans.

J’ai aussi acheté un truc qui m’a intriguée (pas encore goûté non plus) : le sablon de tomates. C’est un genre de tomates concentrées en poudre qui paraît-il permet de donner le goût de tomates à des huiles ou des plats. Avec on m’a donné sur un petit papier une recette de soupe que j’ai hâte de goûter, suite à une expérience récente avec de la soupe instantanée qui m’a beaucoup déçue par rapport au souvenir d’enfance que j’en avais… Bref, voici la recette (pardon pour leurs droits d’auteurs, mais j’ai vraiment peur de perdre le petit papier) :

Soupe du placard
– éplucher et hacher 1 tête d’ail & 1 gros oignon, faire blondir quelques instants dans un fait-tout avec 2 c. à soupe d’huile d’olive
– ajouter 4 c. à café de sablon de tomates, 2 feuilles de laurier, mouiller avec 1 litre d’eau et laisser mijoter 10 min.
– battre 4 oeufs en omelette avec 2 c. à soupe de vinaigre de figues et verser dans une soupière
– recouvrir les oeufs avec le bouillon et battre au fouet
– servir chaud avec croutons maison.

Voilà qui me paraît prometteur pour les soirées d’automne, froides et sombres comme la nuit tombée trop tôt, quand le spectacle des feuilles mortes aux couleurs chaudes donne des envies de Provence. Un bol de soupe, et au lit.

L’arbre de l’intelligence

Il y aurait beaucoup à dire sur le figuier et les religions. Par exemple sa place dans la Bible est importante et de grande notoriété. Par contre, le rôle qu’il a joué dans d’autres religions est parfois moins bien connu : saviez-vous que c’est sous un figuier que Bouddha eut une de ses principales révélations ??? D’où ce surnom d’arbre de l’intelligence ou arbre de sagesse.

Si le genre humain n était pas sauvé comme put le croire à ce moment Siddhârtha du moins une religion nouvelle était fondée Le Bouddha avait alors trente six ans L arbre sous lequel il s assit à Bodhimanda était un figuier de l espèce appelée pippala5 et la vénération des fidèles ne tarda pas à l entourer d un culte fervent dura de siècles0 Dans l année 63a de notre
Journal des savants Par Académie des inscriptions & belles-lettres (France), Institut de France

ou bien

Le Journal des savants, 1854, page 412

Evidemment ce figuier, même s’il est de la même famille, n’a pas grand chose à voir avec son cousin qui nous gratifie de si merveilleux fruits en cette douce saison. Il a des feuilles en forme de goutte se terminant par une pointe.

On l’appelle aussi figuier des pagodes, ou pipal.

Des FIGs dans Facebook

Vraiment, Gerry Mc Kiernan ne pouvait me faire plus plaisir en appelant son nouveau groupe dans Facebook « Facebook Information Group » (FIG). C’est un groupe qui a pour vocation de discuter le remplacement des listes de discussion traditionnelles par des groupes Facebook.

En fait, pas bête : quel meilleur outil que Facebook pour gérer des communautés. On pourrait développer une petite application Facebook reliée avec le système de réservation de places pour savoir où sont ses amis dans la bibliothèque…

PS : vous avez remarqué, j’ai écrit Facebook normalement, c’est plus moi qui paye la bande passante ;-)

Raté

Parce que j’ai mieux à faire de mes samedis soirs que de regarder Ushuaïa TV, et parce que je ne dépouille pas intégralement les pages « Télévision » de Télérama avant le début de la semaine (télévisuelle – qui commence visiblement le samedi), j’ai raté un documentaire intitulé « L’arbre de vie ». Il parle de la relation complexe entre le figuier africain (le sycomore) et les animaux qui s’en nourrissent et le fertilisent. Un documentaire paraît-il génial, quelqu’un l’a vu ? Sait où le trouver ?