xISSN

Vous connaissiez peut-être xISBN, un service de Worldcat qui contribue à la FRBRisation en renvoyant tous les ISBN en lien avec un ISBN donné. Ils ont créé un peu la même chose avec xISSN : un Web service qui sert à retrouver des ISSN en lien avec un ISSN donné.

Comme xISBN, il utilise les données de Worldcat pour relier entre eux les ISSN. On peut ainsi récupérer l’historique d’un titre e périodique ou de collection, les différentes formes, les différents supports, les métadonnées.

xISSN est un Web service, vous pouvez donc le tester en utilisant le formulaire de démo, mais ce n’est pas fait pour cela : en principe c’est fait pour être utilisé par une machine (par exemple, vous pourriez appeler ce service depuis votre catalogue pour créer des rebonds entre des notices).

Ils ont aussi développé un outil qui permet de visualiser tout cela sous forme d’un schéma, ce qui peut parfois se révéler utile quand on affaire à un périodique qui a changé de titre, fusionné avec un autre, rechangé de titre, changé de support, etc…

Exemple avec un changement de support :
http://worldcat.org/xissn/titlehistory?issn=0339-543X

Autre exemple (avec plus de circonvolutions dans l’histoire du titre) :
http://worldcat.org/xissn/titlehistory?issn=0151-914X

Pour l’instant je ne vois pas apparaître l’ISSN-L, ISSN de liaison dont l’objectif est justement de fédérer les ISSN pour les différents supports d’un même titre. Mais bon, si j’ai bien compris,
– l’ISSN-L est en fait choisi parmi les ISSN existants des différents supports (ce n’est pas un nouveau numéro)
– il ne gère que les supports coexistants, pas l’historique du titre.

Le service xISSN reste donc tout à fait utile !

Delicious, Chrome et quelques réflexions sur les URI

Cet été, le service de favoris partagés « delicious » a changé de peau. Il est passé d’un design minimaliste résolument « Web 0.1 » à quelque chose de minimaliste aussi, mais plutôt dans la veine « 2.0 » avec des icônes en forme de muffins et des trucs comme ça. Ce changement fait assez peu de différence à mes yeux vu que je n’utilise ce service qu’à travers le « bookmarklet » de mon navigateur préféré, et le fil RSS que je visionne dans mon agrégateur préféré, donc je ne le vois pour ainsi dire jamais. Mais par contre, j’ai bien remarqué qu’ils avaient changé l’adresse de leur site : de http://del.icio.us ils sont passés à http://delicious.com.

Ce changement me paraît totalement emblématique à la fois de la démocratisation (recherchée ou effective, cela reste à savoir) du service, et d’un état de fait du Web d’aujourd’hui qui est la transparence – ou plutôt, l’invisibilité – des URI. Je m’explique : le nom du service d’origine était une astuce géniale qui utilisait et détournait le principe des noms de domaines « en-point-quelque-chose » : l’extension « .us » était avalée par le reste du nom de domaine, ne se prononçait plus, s’effaçait devant l’identité du service. « delicious.com » c’est carrément triste à côté (et même, si on veut, « www.delicious.com » !!!)
Quand on voit la confusion qui existe aujourd’hui dans l’esprit des gens (là je pense à l’internaute qui sait utiliser un webmail, poster sur un blog, mettre ses photos dans flickr mais n’a aucune idée de comment tout cela fonctionne) autour de la notion d’adresse URL, cette évolution semble toutefois logique. Cette astuce, qui, à part les « web-geeks », pouvait la comprendre ? Ca devait surtout compliquer le bouche-à-oreilles (non, pas en un seul mot, tu tape D-E-L, puis point, puis…)
Le navigateur de Google, Chrome, s’assoit sans vergogne sur la distinction entre une recherche et une adresse : de toute façons, franchement qui s’embarasse de retenir une adresse quand le moyen le plus rapide de la retrouver est de rechercher le site dans Google ? Donc autant n’avoir qu’une seule « barre » qui va, suivant ce qu’on lui demande, envoyer directement l’adresse demandée ou répondre par une liste de résultats Google. Personnellement cette confusion m’agace mais ça doit être mon côté bibliothécaire à chignon qui aime que chaque chose soit bien identifiée, rangée, classée (ou alors c’est l’influence des cases du voisin).

Admettons alors que le changement d’URI du service Delicious soit dans l’air du temps. Mais au fait, qui se soucie encore d’enregistrer des favoris, alors qu’on peut les twitter, les facebooker, les smober, ou faire n’importe quoi d’autre d’un coup de commande ubiquity (à tester d’urgence si vous ne l’avez pas déjà fait – vous n’êtes pas près d’abandonner Firefox…) ? Heureusement, il reste http://identi.ca/ !

Des FIGs dans Facebook

Vraiment, Gerry Mc Kiernan ne pouvait me faire plus plaisir en appelant son nouveau groupe dans Facebook « Facebook Information Group » (FIG). C’est un groupe qui a pour vocation de discuter le remplacement des listes de discussion traditionnelles par des groupes Facebook.

En fait, pas bête : quel meilleur outil que Facebook pour gérer des communautés. On pourrait développer une petite application Facebook reliée avec le système de réservation de places pour savoir où sont ses amis dans la bibliothèque…

PS : vous avez remarqué, j’ai écrit Facebook normalement, c’est plus moi qui paye la bande passante ;-)

Migration

Il y a quelques semaines, Got m’a proposé de venir habiter chez lui. C’était une décision difficile, mais parfois il faut savoir s’engager, dans la vie : je lui ai donc dit « oui », pour le meilleur et pour le pire ;-)

Il s’est occupé de tout : mettre les anciens billets et les anciens commentaires dans des cartons en XML, les exporter jusqu’à notre logis commun, faire suivre mes anciennes adresses, refaire la déco à l’identique pour que je me sente chez moi, et enfin, pour me faciliter la vie et me montrer combien j’avais bien fait d’accepter, il m’a installé de nouveaux outils.

Le Figoblog fonctionne désormais avec un nouveau CMS, Drupal. Cela ne devrait pas changer grand chose pour vous, à part pour poster des commentaires puisque nous avons décidé de tester le système reCaptcha. Apparemment cela ne marche pas super (enfin, ni pire ni mieux qu’un autre système de captcha), mais au moins quand vous serez obligés de le saisir 5 fois pour poster un commentaire, vous aurez la consolation de savoir que vous contribuez à améliorer la numérisation de tous les livres du monde et l’accès de tous à la connaissance universelle.

Il va aussi falloir que vous mettiez à jour vos fils RSS, j’insiste. Les fils en figoblog.org vont continuer à fonctionner, par contre pour les vieux de la vieille qui utilisent toujours des fils en figoblog.ouvaton.org, cela ne va pas durer éternellement. Donc, il faut changer.
Voici les nouvelles adresses :
– billets : http://www.figoblog.org/rss.xml
– commentaires : http://www.figoblog.org/crss

Voilà, n’hésitez pas à signaler les éventuels problèmes, et quant à moi je vais enfin pouvoir me remettre à bloguer, ça m’avait manqué !

Retour sur Facebook

Après cette courte introduction, je vais essayer de re-bloguer. Il me reste exactement une semaine avant de vous quitter pour des cieux plus radieux, n’emportant dans ma besace que ce qui est nécessaire à ma survie, et une connexion internet n’en fera pas partie. Espérons que je trouve l’énergie d’écrire entre temps les quelques petits billets qui me trottent dans la tête.

D’abord je voudrais vous présenter plus en détail un des coupables de mon absence dans la blogosphère : Facebook. J’avais raconté que j’avais commencé à l’explorer ; en fait, après avoir réussi à convaincre Got d’essayer à son tour, nous nous sommes un peu pris au jeu – au point que le matin, j’ouvrais mon Facebook avant mon Bloglines, c’est dire.

Alors, quoi de si étourdissant dans ce nouveau truc hype ?

Un des trucs vraiment sympas, c’est le principe des "applications". L’interface de Facebook est conçue comme une plateforme, à laquelle on peut ajouter ou enlever des modules indépendants qui servent à faire toutes sortes de choses : gérer un agenda, afficher des fils RSS, chatter, dire ce que vous lisez en ce moment, jouer avec ses amis, et plein de trucs totalement inutiles (la dernière que j’ai installé s’apelle "Beeeeeeeer" et permet de mettre des notes à ses marques de bière préférées.)
Ces modules sont développés par les gens : si vous avez un site Web 2.0, vous aurez peut-être envie de développer une appli Facebook qui permette d’en faire quelque chose dans Facebook (n’importe quoi).
Toutes ces applications sont dotées d’une vie propre : dans Facebook, à chaque fois que vous cliquez quelque part, cela s’affiche dans votre profil, votre page d’accueil, et la page d’accueil de vos amis. Finalement, contrairement à un blog qui a l’air mort dès qu’on ne s’en occupe pas pendant 5 mn (hum), générer de l’activité dans Facebook demande très peu d’énergie, on a l’impression qu’il se passe toujours quelque chose. Le "status" qui vous permet d’écrire ce que vous êtes en train de faire en temps réel est une vraie fonctionnalité inutile et addictive, digne de Twitter.

Du côté des bibliothèques : Facebook par son usage, sa communauté, est un réseau profondément ancré dans un certain milieu, disons culturel et universitaire. Beaucoup d’étudiants, mais plutôt d’un niveau intellectuel élevé, alors que ceux qui sont les couches plus basses de a société vont se tourner plutôt vers MySpace (je ne sais plus où j’ai lu ça).
Comme les étudiants y sont, les profs et les bibliothécaires aussi. De fait, pour nous, ça devient intéressant pour les gens qui le fréquentent : allez je vais jeter quelques noms un peu connus, Gerry McKiernan, Lorcan Dempsey, Roy Tennant, etc. sont dans Facebook.
Ensuite ces gens discutent, occasionnellement de choses qui peuvent nous intéresser comme les bibliothèques 2.0, ce qu’on pourrait faire de bibliothéconomique dans Facebook, le Web sémantique
Certaines bibliothèques se sont lancées et ont développé des applications ; j’en ai installé une qui s’appelle Digital Past et permet d’afficher dans Facebook une image piochée dans la bibliothèque numérique du même nom.
Côté Français, on a quelques groupes orientés bibliothèques dans Facebook, et c’est assez amusant : cela va des lecteurs mécontents de la BnF aux étudiants de Sciences Po qui souhaitent que l’on remplace les lampes de la bibliothèque par des lampes à UV. En passant par une intéressante discussion sur l’intérêt de poser sa carte de bibliothèque sur sa lampe avant d’aller aux toilettes à la BSG (je vous laisse découvrir).

Bien sûr, aucun des liens ci-dessus ne vous mènera nulle part si vous n’avez pas vous-même de compte Facebook : on arrive dans les inconvénients. Le réseau est quand même très fermé et replié sur lui-même : autant on peut faire entrer dans Facebook des choses qui se passent au-dehors, autant l’inverse est impossible.
Ce réseau nous met au coeur des problèmes de l’identité numérique et de son manque d’intimité, puisqu’il joue sur l’affectif (retrouver ses amis de la vraie vie, leur faire passer des infos en temps réel…) Certains pensent que Facebook aura bientôt plus de succès que Google, d’autre le craignent.

Enfin, en ce qui me concerne, je pense que Facebook est un jeu. Un peu comme Second Life, sans l’interface 3D, et avec une meilleure régluation des relations humaines "réelles" projetées dans le numérique, ce qui le rend plus intéressant (de mon humble point de vue). Comme tout jeu, et en particulier tout jeu qui se passe sur le Web, il n’est pas recommandé d’y faire n’importe quoi.

Pour en savoir plus sur Facebook, vous pouvez lire la série de billets de Pisani ou le blog d’Exalead (au milieu de plein d’autres). Si vous vous connectez à Facebook, je suis là.

PS : c’est pas la peine de mettre un commentaire pour dire que j’ai fait une faute dans le titre, c’est fait exprès parce que la dernière fois que j’ai mis un mot hype dans le titre d’un billet, je me suis retrouvée sur la 1e page de résultats de Google et j’ai dû payer des suppléments de bande passante jusqu’à ce que je le change.

L’avenir de l’OCR : l’HCR

« HCR » pourrait vouloir dire « human character recognition », eh oui, je vous présente aujourd’hui un projet révolutionnaire qui permet de faire de la reconnaissance automatique de caractères en utilisant… des gens.

Le projet reCAPTCHA est tout à fait emblématique du pragmatisme à l’américaine qui caractérise des projets comme Internet Archive. Il part d’un genre de syllogisme :

  • quand on numérise, on a du mal avec l’OCR parce que certains mots ne peuvent être reconnus que par des humains
  • sur le web, on utilise des mots qui ne peuvent être reconnus que par des humains pour faire barrage aux robots
  • on n’a qu’à utiliser les mêmes humains pour reconnaître les deux types de mots !

Donc voilà, on va proposer aux blogs et autres sites de ce genre d’utiliser comme antispam un captcha à deux mots : le premier, connu par l’ordinateur, permet de faire barrage aux robots, et le second est un mot extrait de la numérisation d’IA qu’on n’arrive pas à océriser. Si plusieurs utilisateurs "numérisent" le même mot, celui-ci est validé dans IA.

Amis blogueurs qui avez des problèmes de spam de commentaires (ce n’est pas mon cas parce que je suis sous Lodel, mais bon, ça va peut-être changer, enfin bref), faites une bonne action : utilisez un captcha reCaptcha. C’est gratuit, c’est un web service, c’est accessible et en plus, ça génère de la numérisation.

Merci à Dom, et aussi à Catalogablog.

Livre dans ta Face

Du côté de nos amis biblioblogueurs anglosaxons, j’observe depuis quelques temps un certain "buzz" autour du réseau social Facebook. Un buzz à vocation bibliothéconomique, indéniablement ; d’ailleurs la première fois que j’en ai entendu parler ça devait être à ELAG.

En fait, je n’ai jamais été très branchée réseaux sociaux ; à part une courte expérience sur Ning dans la continuité des biblioblogs, je ne me suis jamais inscrite au moindre réseau auparavant. Donc voilà, Facebook, je tente ou plutôt, j’explore.

En fait ce qui a attiré mon attention sur Facebooks c’est un autre outil, Libguides. Il s’agit d’un système de publication qui permet de fabriquer facilement des descriptions de collections dans une style "2.0", comme par exemple ça : Finding Newspapers. Vous remarquerez le côté "humain" du bibliothécaire, dont on peut voir la photo à côté de son oeuvre et à qui on peut laisser un message même en temps réel : un service qui autant que je puisse en juger n’existe pas dans une bibliothèque de la vraie vie parce que 1. les bibliothécaires ne signent pas personnellement leurs outils de recherche et 2. la consultation de l’outil et la rencontre avec le bibliothécaire sont souvent des phénomènes asynchrones.

En outre, ce système de publication de guides est Facebook-proof, ce qui semble être un gros argument de vente aux States ; sans doute parce que l’utilisation de Facebook est assez naturelle chez les étudiants qui, dans Facebook, peuvent retrouver leur université, leurs copains et leurs profs en un clic en entrant leur adresse e-mail.

Pour nous bibliothécaires français, l’intérêt de Facebook reste très limité, nos universités et nos entreprises locales n’étant encore que faiblement représentées. Quant à Libguides, guère mieux parce que cela me semble assez éloigné de la façon dont on aborde la valorisation des collections chez nous. Bref rien de tout cela ne vaut un bon vieux blog ;-)

Merci à Peter Scott ainsi qu’à Matthieu pour les tuyaux donnés "in RL".

Le Scribe du XXIe siècle

Le Scribe du XXIe siècle est mi-humain, mi machine.

La machine est une station de numérisation équipée d’un appareil photo numérique, d’une vitre pour aplatir les pages, et d’un logiciel libre, assemblés par Internet Archive. La partie humaine tourne les pages et déclenche les prises de vue dans un silence religieux.

Dans son scriptorium, le Scribe du XXIe siècle reproduit 500 pages de livres en une heure. A Toronto, 13 Scribes ont ainsi reproduit 200 000 ouvrages depuis 2004, et produisent régulièrement 1000 livres numériques par semaine.

Merci à Digitization101.

Worldcat identities

Moi aussi j’avais hâte qu’ils annoncent Worldcat identities.

Lorcan Dempsey nous l’avait montré en avant-première aux entretiens de la BnF. Ca avait l’air chouette. C’est carrément bluffant.

En deux mots, c’est un espèce de mash-up de données sur des auteurs : les livres qu’ils ont écrits, quand il les ont écrits, dans quelle langue, ce qu’on a écrit sur eux…

Je vous laisse découvrir.

SL, ma Deuxième Vie

Pas mal de gens en France commencent à parler de Second Life ; si vous n’en avez jamais entendu parler regardez ici, si vous vous demandez à quoi ça sert regardez .

Bon, moi, n’y tenant plus et préférant juger par moi-même, j’y suis allée.

Info Island I main library

Ca, c’est le coeur d’Info Island, l’île des bibliothèques (enfin, une des îles…) : la "main library". Il y a un reference desk mais je n’ai jamais vu personne y tenir permanence (peut-être à cause des heures improbables auxquelles je me connecte par rapport au "Second Life Time").
Enfin, cette rotonde est le bon endroit pour rencontrer des gens. La dernière fois, j’ai recontré des bibliothécaires très sympas qui m’ont fait visiter et depuis j’ai une petite étiquette « librarian friend » au-dessus de mon nom ! C’est comme dans la vraie vie : on se croise, on discute, on se promène ensemble. Sauf que des fois les bibliothécaires s’envolent ou se téléportent, ce qui peut destabiliser.

Health info Island main Library

Ca, c’est la main library de Health info Island, les bibliothèques médicales. Je l’ai choisie comme exemple des services que les bibliothèques peuvent offrir dans Second Life : on peut interroger Pubmed ou Google, écouter des podcasts médicaux, découvrir des infos par sites web ou écrans interposés, et rencontrer un reference librarian à certaines heures.
C’est carrément immense.

Info Island Sci_fi library

Ca c’est la bibliothèque de science-fictions d’Info Island. Elle a pour originalité d’être suspendue, le seul moyen d’y entrer est de s’y téléporter. On y trouve pas seulement des PC mais aussi des livres : en fait des liens vers des sites Web.
Comme beaucoup d’endroits dans Second Life, cela vaut le détour et on peut s’y assoir au coin du feu pour regarder la mer. Il ne reste qu’une seule question : à quoi bon s’assoir au coin du feu dans un logiciel ?

En bref, est-ce qu’on peut dire de Second Life que c’est…

  • un réseau social ? oui, on y recontre des gens, on y rejoint des groupes, on discute, on crée des choses ensemble
  • un jeu ? non, il n’y a pas de but, il n’y a rien à gagner
  • un monde ? oui, on peut s’asseoir au coin du feu… et il y a tant et tant à découvrir, j’avoue ne plus savoir par quel bout le prendre. On peut dépenser pas mal d’argent aussi.
  • une "expérience" ergonomique ? non, à part le fait de voler, ce n’est pas une expérience, et surtout d’un point de vue bibliothéconomique, c’est assez décevant : pas d’expérience de lecture (enfin, je n’en ai pas trouvé pour l’instant), et on trouve surtout des liens vers des sites Web (donc vers l’extérieur de SL)
  • un espace publicitaire ? oui incontestablement, un des premiers trucs qu’on apprend c’est à lire les panneaux publicitaires et il y en a un paquet
  • du Web 2.0 ? ah ah, bonne question à condition de savoir ce qu’est le Web 2.0 !!! en tant que tel pour moi c’est trop "insulaire" pour être du Web 2.0 mais l’emballage de blogs, wikis et groupes flickr qu’il y a autour, lui, est 2.0. Le fait que les bibliothèques y soient est peut-être "bibliothèque 2.0".

Bon je me suis bien amusée, mais si j’avais des copains pour se balader avec moi ce serait encore mieux ;-)