Le catalogage comme flux

Probablement les tendances actuelles (je parle de l’évolution technologique mais aussi de la crise généralisée et des restrictions qui touchent le secteur public) vont nous pousser à repenser complètement notre façon de produire les données qui alimentent nos catalogues. Probablement, ces données vont faire ce qu’elles font habituellement sur le Web : elles vont devenir des flux.

Bien sûr, l’un de ces flux réside dans une importance croissante de la mutualisation des données. Aujourd’hui on parle de récupération de notices ( et Silvère nous a bien prouvé qu’on pouvait cataloguer un livre en 1mn 43 secondes, merci au passage pour la démonstration !) mais qu’est-ce qui nous empêche de penser que demain (ou après-demain) on n’aura même plus besoin de récupérer les données, elles se contenteront d’exister, de manière distante, et on pourra construire des systèmes qui pointeront sur elles de la manière qui nous agrée.

Lorcan Dempsey a présenté récemment quelques idées intéressantes sur la question dans un billet où il fait référence à une citation d’Héraclite sur les rivières.

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