Parfois la pensée fonctionne comme un boeuf-carottes : il faut laisser mijoter. Tous les ingrédients sont là avec une saveur simple et claire, mais pas extraordinaire. On a la recette sous les yeux, à première vue il suffit de mélanger. Mais la révélation, le goût subtil, le fumet délicieux, ne vient que bien plus tard, après que ces ingrédients aient été longuements mélangés et tournés dans la cocotte de notre esprit.
C’est à peu près ce qui m’est arrivé ce week-end quand j’ai commencé à regarder SPARQL, le langage de requêtes de RDF. C’était comme de manger un bon repas, après avoir contemplé longuement la recette dans un livre en se disant qu’elle avait l’air bonne, mais au-dessus de ses compétences culinaires. Au final, elle n’était pas si difficile, mais vraiment délicieuse. Je vous la ferai goûter tantôt.
Yann, TEF en RDF, premier essai : l’explication avec la pâte à modeler et les légos, indispensable.
Got, SPARQL, maillon essentiel du « web of data » : maintenant que j’ai essayé, j’ai compris.
Christian, My 2 coins on the “social graph” polemic : remplacez « réseaux sociaux » par « catalogues » et « friend » par « document » et vous verrez le fond de ma pensée.
Et tout est dit. J’aurais bien écrit mon propre billet sur les perspectives merveilleuses et pratiquement illimitées qu’ouvre le RDF pour les catalogues de bibliothèque, mais j’aurais l’impression de ne faire que paraphraser ceux qui ont déjà écrit ces quelques textes, et bien d’autres, de manière bien plus précise et/ou pédagogique que je ne saurais le faire.
Ceci dit je ne jette pas l’éponge. A un moment donné il faudra que je fasse l’effort de l’écrire avec mes propres mots. Je voulais juste leur rendre justice auparavant.