On a beaucoup parlé des DRM, ici et ailleurs, surtout pour en dire qu’ils étaient mauvais. La question à se poser est peut-être de savoir s’ils sont forcément mauvais, ou ce qu’on pourrait faire pour qu’ils le soient moins.
Cet article donne un début de réponse : un bon DRM devrait
- éviter de violer l’ordinateur sur lequel il s’installe,
- expirer quand l’oeuvre tombe dans le domaine public,
- faire une différence entre protéger une oeuvre et protéger une manifestation (au sens FRBR du terme)
- ne pas être plus restrictif que dans le monde analogique
- il ne devrait pas être illégal de les contourner (on peut avoir plein de bonnes raisons pour faire ça)
- permettre l’accès aux personnes handicapées
- déposer ses spécifications dans une bibliothèque pour permettre les futures migrations et émulations.
On est encore loin du compte.
La première chose à faire, en tant que bibliothécaires, c’est de ne pas rejeter en bloc les DRM mais de chercher à comprendre comment ils marchent, les problèmes qu’ils posent et ce qu’on peut y faire. C’est ce que nous aide à faire ce gros rapport (pdf, 44p.) : Digital rights management, a guide for librarians par Michael Godwin publié sur le site de l’ALA. Il y est question des maux des DRM pour les bibliothécaires, mais aussi des procédés techniques, du cryptage au watermarking en passant par les enjeux du P2P. Incontournable.
Bonjour,
Ma toute première visite, et je trouve le design très propre, engageant et accueillant, qui donne bien envie de s’y promener, je repasserai avec plaisir.
Et la confiture de figues…c’est si bon.
Emmanuel