Je ne pense pas que Got en ait tout à fait fini avec notre semaine à la montagne, mais je reprends les rênes quand même pour raconter la suite. Ca ne sera pas très chronologique mais on s’en fout.
Quand j’étais petite, mon grand-père avait une maison à Menton, la dernière ville sur la côte méditerranéenne avant l’Italie. J’y ai passé toutes mes vacances pendant 20 ans, ça crée des liens. Puis, la vie étant ce qu’elle est, mon grand-père nous a quittés, nous avons vendu sa maison, et je n’y ai plus mis les pieds pendant environ sept ans.
Got aussi avait de la famille à Menton (le monde est petit) qu’il n’avait pas vue depuis des lustres, alors on a entrepris un pélerinage.
C’était agréable, pas du tout dépaysant. J’avais l’impression d’avoir toujours été là. Menton est une ville agréable à visiter (mais de préférence à un autre moment que le mois d’août ;-). Il y a les citrons, les oranges, l’eucalyptus, les fontaines et la place aux herbes, les petites rues tortueuses, la mer aussi bien sûr, paisible dans ce coin-là. La maison de mon grand-père a été bien entretenue, elle n’a pas beaucoup changé ; tous mes souvenirs y sont intacts et j’ai retrouvé le grand figuier inaccessible de mon enfance qui, de toutes façons, ne faisait presque jamais de fruits (d’où la frustration et le manque, peut-être ?)