Les métadonnées descriptives de RLG

RLG vient de publier : "Descriptive Metadata Guidelines for RLG Cultural Materials", un guide de bonnes pratiques pour la soumission de métadonnées descriptives pour Cultural Materials.

Je n’ai pas encore vraiment eu le temps de le lire jusqu’au bout. Quelques observations sur la partie concernant les formats :

  • à peu près tous les formats sont acceptés, en commençant par XML (c’est vague) et MARC (aussi). Et en allant jusqu’aux champs séparés par des tabulations et des virgules.
  • le document semble converger vers une préférence pour les métadonnées les plus détaillées dans leur format d’origine, plutôt que vers un échange basé sur une conversion avec perte potentielle d’information.

Je trouve ces premiers choix assez étranges, pour ma part j’aurais tendance à penser que quand on cherche à faire converger des sources hétérogèmes, une perte d’information descriptive est acceptable au profit de la cohérence du tout.

Je ne peux guère en dire plus pour l’instant mais je pourrai mettre ce billet à jour quand je serai allée jusqu’au bout ;-)

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3 réactions sur “Les métadonnées descriptives de RLG

  1. A propos de l’intégration par RLG de métadonnées hétérogènes et riches : ils ont eu le courage, la vision et les moyens de ne pas recourir au plus petit dénominateur commun (Dublin Core), mais au plus profond dénominateur commun (CRM – http://cidoc.ics.forth.gr/). L’ontologie CRM est une modélisation conceptuelle du patrimoine culturel (matériel surtout, hélas ! contrairement au FRBR). En explicitant les structures conceptuelles sous-jascentes et communes à tous les ensembles de métadonnées du domaine culturel, elle permet de construire un modèle de données commun à MARC, EAD, VRA, Spectrum et Cie…
    La suite et le détail dans cet article :
    http://www.rlg.org/legacy/r-focus/i58.html#touring
    de Tony Gill
    Bref, pour se comprendre entre étrangers, à l’anglais d’aéroport compréhensible en partie grâce à ses racines latines, préférons le latin des traités scolastiques…
    (Puisque que Patrick Le Boeuf de la BnF a achevé la traduction française du projet de norme ISO qu’est CRM, quelqu’un pourrait lui suggérer d’attaquer la traduction latine, avec pour outil le Gaffiot et la Somme Théologique de Thomas d’Aquin, ontologie oblige)
    Yann

  2. Je suis sûre qu’il ne manquera pas de te confirmer son engouement pour ce projet à l’occasion de son passage par ici…

  3. Vous rigolez, vous rigolez, mais n’empêche que je l’ai envisagé, à un moment… Bon, peut-être pas à traduire l’intégralité du CRM en latin, mais juste les noms des classes, qui posent des tas de problèmes tant dans l’anglais d’origine que pour les traducteurs en diverses langues. La classe « Stuff » n’a pas fini de faire couler de l’encre… Les Allemands disent qu’il aurait mieux valu concevoir le CRM d’emblée en allemand, parce que la langue allemande disposerait, disent-ils, de termes plus adéquats que la malheureuse langue anglaise, et qu’appeler une classe « Seiendes », ça serait quand même plus… classe que de l’appeler « Stuff ». Mais le latin scolastique proposé par Yann dispose d’outils similaires, et je me disais que pour exprimer la différence ontologique fondamentale entre ce que le CRM appelle « Persistent Item » et ce que le CRM appelle « Temporal Entity », l’opposition entre deux termes latins « Ens » et « Fiens » pourrait être assez appropriée…

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