Hier soir, tandis que je préparais un nouveau stock de confiture de figues, j’ai allumé la télé. Ca ne m’arrive pas souvent, et en général, je le regrette. Ca n’a pas loupé.
Le sujet de l’émission : "Internet, dangers et délices". Soirée introduite par un film qui a au moins 5 ans sur la place de l’e-mail dans les relations humaines (bon, sympa, le film, je dis pas, toute midinette des années 90 qui a eu une histoire d’amour un tant soit peu geekesque a vécu ça, m’enfin…) Puis, le grand objectif de la soirée semblait être de montrer qu’Internet est un lieu de non droit, où des adolescents sacrifient leur jeunesse à l’autel des jeux en réseaux, se consacrant dans le meilleur des cas au téléchargement illégal de musique piratée, et au pire s’adonnant à des vices incontrôlables sur les sites pédophiles et pornographiques.
J’avoue que j’ai assez rapidement éteint. Mais tout de même, cela rappelle une réalité de la vie : non, les gens ne comprennent rien à Internet, au point de faire péter les plombs aux geeks qui travaillent pour eux. Non, dans le service public on ne peut pas dire aux internautes "vous devez disposer du plug-in Shockwave de Macromedia". Bref, non, on n’est pas sortis de l’auberge.
Il y en a qui pensent qu’Internet est en train de devenir un média de masse. Qu’il subit un nivellement par le bas au niveau de la télévision. Il y en a même qui pensent qu’Internet, c’est de la m****.
Mais bon, moi je continue à penser qu’il faut se battre pour que notre Internet à nous, il soit beau, grand, libre, intéressant, riche, accessible, trouvable et tout ce que vous voulez. Et au pire, il nous reste toujours la poudre verte et l’humour geek à deux balles pour survivre.
Merci à Got, à Marlène, à Niko et à tous ceux qui contribuent à faire d’Internet un monde meilleur.