Lu dans une dépêche du GFII, l’International Digital Publishing Forum (IDPF pour les intimes) annonce qu’ils vont lancer un travail pour refondre le format « epub », l’un des formats les plus en vogue du « livre numérique ».
(En écrivant cela, je me rends compte que je n’ai encore jamais parlé de livres numériques sur mon blog, ce qui prouve à quel point j’ai laissé se creuser le fossé entre ce que j’absorbe dans ma veille et ce que j’en restitue. Mais bon, tout est là, dans TeXtes… Et puis j’ai pris des bonnes résolutions, comme vous pouvez le constater).
Bref, on peut consulter en ligne le projet de charte du groupe de travail qui va se pencher là-dessus. Il identifie 13 axes d’amélioration pour le format epub :
1. permettre d’embarquer des contenus « riches » (multimédia)
2. meilleur support des langues et des caractères non latins
3. support du niveau « article » pour les journaux et revues
4. support amélioré des métadonnées (ONIX, RDFa)
5. meilleure gestion de la présentation au niveau de la page
6. amélioration de la navigation (table des matières…)
7. alignement avec les standards du Web
8. mécanismes d’annotation
9. représentations mathématiques
10. éléments spécifiques à la structure des livres (glossaires, références)
11. accessibilité (avec DAISY)
12. possibilité d’ajouter des extensions spécifiques à un domaine métier
13. enfin, élaborer une feuille de route pour mettre epub en relation avec les normes officielles au niveau national et international.
Les changements seraient suffisamment importants pour justifier une version « 3.0 » d’epub (tiens, ça manquait de 3.0 ce billet justement ;-) et d’ores et déjà, une convergence avec HTML5 est envisagée.
Si vous pensez que cette liste n’est pas complète, vous avez jusqu’au 20 avril pour répondre à l’appel à commentaires public lancé par l’IDPF.
Des discussions ont démarré sur Teleread :
http://www.teleread.org/2010/04/09/next-major-epub-revision-under-discussion-on-mobileread/
Oui moi aussi j’ai pu lire l’article récemment sur teleread.
Sinon, il est vrais que l’on pourrait parler d’epub 3.0 avec ces changements.
beurette