Après presque 5 semaines de vacances, il va me falloir un peu de temps pour me remettre de ces émotions et remonter la longue file d’attente de la veille en retard (même si j’en ai purement et simplement abandonné une partie, d’ailleurs j’ai découvert à cette occasion qu’on ne pouvait pas avoir plus de 200 items dans un fil dans Bloglines…).
Au petit bonheur la chance, donc, voici un des trucs qui ont attiré mon attention dans ce grand dépouillement estival : les gens qui râlent avec une véhémence extraordinaire contre Google Books. Et pour une fois, avec des bonnes raisons, je veux dire, des raisons bibliothéconomiquement recevables.
L’article de Paul Duguid dans First Monday, pertinemment cité et même traduit par JM Salaün, nous rappelle les danger de la fameuse utopie de la reproduction absolue, du transfert complet de support.
Brewster Khlale (le papa d’Internet Archive) donne dans Library Journal une interview assassine qui dénonce l’adhésion des bibliothèques à un programme qui pèche par sa fermeture d’esprit. On verra s’il fait beaucoup mieux avec son méta- catalogue- universel- wiki- encyclopédie- bibliothèque- numérique, Open Library dont on peut voir pour l’instant une démo, sur lequel on peut lire cette interview d’Aaron Schwartz, et dont je reparlerai plus tard.
Pendant ce temps, Google signe avec Keio au Japon et Cornell aux Etats-Unis, entre deux réflexions sur les moldus et les hobbits.
Au fait, depuis octobre 2005, qu’est-ce qui a vraiment changé ?