J’ouvre une phase de grande réconciliation avec tout un tas de notions qui avaient plutôt tendance à m’énerver, et le premier à faire l’objet de mon regard exceptionnellement indulgent sera ce soir le Web 2.0.
Le site Polar Bear expedition Digital Collection est ainsi un merveilleux site 2.0 consacré aux ours polaires, euh à une expédition polaire datant de 1918-1919.
On y trouve des documents d’archives numérisés, avec leurs inventaires en EAD accessibles en ligne, et bien sûr on peut accéder à un tas de navigation par listes, créer un compte, commenter les documents, obtenir des recommandations (« Researchers who viewed this page also viewed… »), et pas s’abonner à un fil RSS mais ils ont dû oublier.
Comme quoi, le Web 2.0 ce n’est pas incompatible avec l’archivistique, et ce n’est pas notre ami Archivemati.ca qui risque de me contredire… Il ne reste plus qu’à inventer la diplomatique 2.0 ;-)
Ah ! Tu veux jouer à la maline. Si c’est comme ça, moi aussi je fais du Web 2.0 et de la diplomatique 2.0 et depuis très longtemps. Il suffit de regarder le site theleme et ses dossiers documentaires, on a inventé le concept original il y a 4 ans, certes on l’a fait évoluer, mais c’est très Web 2.0, non ? ;-) Il y a même un fil RSS. Quant à l’annotation personnelle, on peut toujours visiter notre site de numérisation des cartulaires sur lequel on peut gratuitement s’ouvrir un compte pour mettre les actes favoris, ajouter des annotations et récupérer le tout en PDF. Alors, qui a dit que la diplomatique 2.0 n’existait pas ;-) Et, si tout se passe bien, dans six mois, on pourra utiliser son compte personnel sur l’ensemble des éditions en XML !!
Bref, on pourrait arrêter de recycler les vieux pots en ajoutant 2.0 à la fin, si même toi tu t’y mets, où va-t-on ? ;-)
Bah si je savais où j’allais, je pense que je ne tomberais pas aussi bas (et maintenant on règle ça dehors ;-)
Allez !! Viens, je t’attends sur le palier ;-) (c’est les voisins qui vont être contents et tout ça à cause de ce concept marketing de Web machin bidule chouette !!!!!)
En fait, je viens de me rendre compte que Word, c’est très 2.0.
Tu peux faire des commentaires, ajouter des images, des liens, des tas de trucs multimedia, des modifications dont d’ailleurs tu gardes l’historique, gérer des droits utilisateurs ; par contre, ça se fait pas en ligne (quoiqu’avec des répertoires partagés, on y est presque).
diplomatique 2.0 ? Mais c’est complètement has been tout ça! Moi je travaille au degré zéro de la diplomatique. Ca, c’est chébran de chez chébran! ;-)
Moi je suis plus pour la programmation 2.0 à base de Lisp !!! (defun prog-deux-point-zero () (format t « Lisp c’est bien, c’est très 2.0 »)). Vivement le 3.1.
Nico on comprend rien à tes commentaires (mais on t’aime bien quand même).