Un bon « systems librarian »

On peut découvrir depuis quelques jours le projet MyLibrary@Ockham, qui est un projet original de services autour d’une collection des documents harvestés en OAI. L’idée est de réunir ces notices OAI et d’essayer d’améliorer la fonction de rebonds en leur ajoutant quoi, je vous le donne en mille : des facettes !!! L’interface de consultation n’est à mon avis pas tout à fait adaptée pour en exploiter tout le potentiel, mais l’idée est réjouissante. Pour en savoir plus sur ce projet c’est par ici.

C’est Eric Lease Morgan qui est derrière ce projet, et au passage, sur le LitaBlog, il nous donne les clefs pour devenir, comme lui, un bon "systems librarian" capable de faire des beaux projets comme celui-là. C’est très facile, il suffit de maîtriser :

  • XML et XSL
  • les bases de données relationnelles
  • l’indexation (au sens informatique du terme)
  • les serveurs Web, en particulier Apache
  • et un langage de programmation : Perl, Java ou PHP.

Evidemment pour tout cela il vaut mieux aussi savoir se débrouiller sous Linux.

Alors, vous en êtes ?

(Merci à Catalogablog et Librarian.net.)

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Une réaction sur “Un bon « systems librarian »

  1. Question : Et on fait comment quand on est documentaliste dans le privé, avec pas ou peu de crédits de formation accordés, et sous environnements Windows ? :-/

    Réponse partielle et personnelle : On devient expert Google, on travaille avec l’informaticien (s’il s’y connaît et si ça l’intéresse), on devient presque’aussi bon dans la matière de nos clients internes que eux, on fait pas mal de veille, on crée des bases de contacts et on travaille à se rendre utile voire indispensable à chacun.

    Parce que dans les boîtes privées, pour avoir la formation Apache, PHP etc., on peu toujours courir… Ou bien, il faut se la faire à soi-même à coups de tutoriels et sites perso de 22h à 2h du matin, avec votre conjoint qui grogne parce que vous n’êtes pas au lit et votre lever à 6h45 le lendemain pour donner le biberon à la petite.

    Quand donc les employeurs privés français accepteront-ils que leurs documentalistes doivent se former pour maintenir la rentabilité de leurs compétences et que ça a un coût important ?

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