Vu le titre de son ouvrage, le juriste Lawrence Lessig se devait bien de rendre Free Culture accessible librement sur Internet. Pour protéger néanmoins ses droits d’auteur, il a choisi la licence Creative Commons. Grâce à elle, il autorise tout un chacun à copier son oeuvre, mais aussi à la diffuser, la représenter, et à créer des oeuvres dérivées, pourvu qu’on le cite et qu’on n’en tire pas de profit commercial.
La licence Creative Commons est paramétrable et il aurait pu choisir de limiter plus ces droits. En effet, quel auteur a envie de voir son travail modifié, peut-être contredit, par d’autres ? On a trop souvent cette réaction défensive, oubliant que modifier, cela peut être aussi enrichir.
C’est ainsi qu’aujourd’hui, l’ouvrage proposé en téléchargement en pdf est accessible, gratuitement et librement, dans de nombreux autres formats, y compris des versions audio. Il y a entre autres un wiki librement modifiable par tous, avec la possibilité immodérée de l’annoter et de l’augmenter. Enfin, il y a même un site pour la traduction chinoise collaborative. (Au fait, à quand un wiki pour la traduction française ?)
Pendant ce temps, on peut aussi l’acheter en papier sur Amazon : autant dire que l’auteur n’était pas très inquiet sur les conséquences de cette libre diffusion à l’égard de son porte-monnaie.
Bien que Creative Commons soit basée sur les notions très anglosaxonnes de copyright et de fair use, une équipe travaille à la traduire et l’adapter en français.
Les bloggeurs du monde entier la plébiscitent, d’ailleurs il faudrait que je m’y mette, mais pas ce soir car je pars en vacances… ;-)
Interessant article et bouquin, merci.
J’ajouterai ce lien qui permet de mieux comprendre les licences Creative Commons si on les découvre :
« Creative Commons : Soyons créatifs ensemble »
http://www.framasoft.net/article2185.html