Modèles conceptuels : à quoi ça sert ?

Modéliser les métadonnées, décrire d’une manière abstraite et conceptuelle un cadre dégagé des contraintes des formats et des langages pour créer la description universelle, tel est le défi un peu fou que se sont lancé, aux antipodes l’un de l’autre, les FRBR et le RDF. Les unes émanent de l’IFLA, l’autre du W3C, c’est dire si leur raison d’être est différente, liée pour les unes à la famille Marc, pour l’autre à XML.

Mais en fait, rien ne nous empêche de décrire une ressource Web suivant le modèle des FRBR. Et rien ne nous interdit d’utiliser RDF pour encoder les métadonnées d’un livre.

Alors, ces modèles conceptuels de métadonnées, concrètement, quand va-t-on les utiliser, et à quoi vont-ils nous servir ? Voici deux exemples d’outils-démo qui peuvent nous aider à en avoir une idée :

  • Fictionfinder est un outil créé par OCLC pour naviguer dans des notices de fiction. On peut y suivre les différentes manifestations d’un récit, les traductions d’une oeuvre ou encore les apparitions d’un personnage dans différents romans.
  • Sesame est une base de données d’interrogation de métadonnées en RDF basée sur un logiciel open source. La démo museum donne une idée de la modélisation en RDF de ressources muséographiques signalées sur Internet, et de la manière d’y naviguer en suivant les métadonnées en RDF. Tout en testant les différents langages d’interrogation existants.

Et pour ceux qui se sentent vraiment trop perdus dans la jungle souterraine des modèles et formats de métadonnées, un conseil : prenez le métro !!!

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